Actualité archéologiques et historiques

Juin 2011

Sommaire du numéro du Magazine L'Archéologue (double clic sur l'image)



Septembre-Octobre 2011





Avis de Manon M. de 4ème E

J'ai choisi l'article "Devenir médecin", qui évoque principalement comment les Grecs devenaient médecins. Le médecin devait être un homme libre et riche, il devait aussi parcourir le territoire pour trouver un maître et apprendre son métier. Il n'avait pas besoin de délai ni d'examen, son seul diplôme était sa réputation obtenue grâce à son travail ; selon un traité hippocratique, la meilleure façon de devenir chirurgien consistait à suivre l'armée. Enfin, à  Rome, dès la République, les médecins étaient présents dans l'armée et il existait des hôpitaux à l'époque d'Auguste. Cet article est vraiment détaillé, et je fus surprise d'apprendre qu'il existait des hôpitaux à Rome dans l'antiquité.


Clémence M. de 4ème E

1) Quelques bonnes recettes dentaires :  

Les Romains se sont débrouillés avec les matériaux de l'époque, entièrement naturels. 
- de la cendre de rats mêlée à du miel pour obtenir une bonne haleine ;
- de la cendre de tête de lièvre pour se laver les dents ;
-  se curer les dents avec une plume de vautour rendait l'haleine aigre ; 
-  se curer les dents avec un piquant de porc-épic affermissait les dents. 

2) Cosmétiques à la mode romaine 

Comme pour le dentifrice, les produits de beauté ont beaucoup évolué des Romains à nous. Maintenant nous n'utilisons plus de la graisse de poule pétrit avec de l'oignon pour soigner nos boutons, mais des crèmes et des savons faits avec des produits synthétiques. Les animaux étaient en effet beaucoup utilisés par les Romains pour fabriquer des cosmétiques et des dépilatoires ; ils se servaient aussi de plantes. Ainsi, pour qu'un nouveau-né ait les yeux noirs, il fallait qu'une femme enceinte avale une souris ; Les Romains prenaient soin de leurs cheveux avec différentes recettes : 
- le millepertuis mêlé d'ophrys pour les teindre en noir ; 
- la cendre de vers de terre mélangée à de l'huile pour empêcher les cheveux de blanchir. 

Mai-Juin 2013 

Dernières semaines de fouille au couvent des Jacobins à Rennes : près d’un millier de sépultures recensées

Publié le 12 février 2013 · Mis à jour le 28 février 2013 
code opération : DB05019102
Sur le site du couvent des Jacobins, à Rennes, une équipe d’archéologues de l’Inrap achève l’une des plus importantes fouilles urbaines jamais menées dans l’Ouest de la France. Cette opération a été prescrite par l’État (Drac Bretagne) en amont de la construction du futur centre des congrès de Rennes Métropole. En seize mois, une trentaine d’archéologues ont fouillé 8 000 m2, comprenant le couvent, le jardin du cloître et les cours extérieures. Ils ont multiplié les découvertes sur ce quartier de l’antique cité de Condate, sur son évolution en faubourg médiéval et sur l’histoire du couvent des Jacobins. Parmi les plus remarquables : un temple du IIIe siècle entouré de grandes maisons urbaines et des maçonneries médiévales qui révèlent l’histoire architecturale de l’édifice religieux.
Dans ce lieu de pèlerinage et d’inhumation, les archéologues ont aussi recensé près d’un millier de sépultures médiévales et modernes débouchant sur une étude anthropologique sans précédent en Bretagne. La découverte de tombes prestigieuses dont six sarcophages en plomb et des traces de pratiques d’embaumement révèlent  des personnalités religieuses ou civiles de haut rang. La fouille du chœur de l’église, dans les semaines à venir, constituera le point d’orgue de cette vaste opération.


Des sarcophages et des cœurs en plomb pour d’éminents défunts
Le couvent des Jacobins a servi de lieu d’inhumation entre le XVe et le XVIIIe siècle, non seulement pour les religieux, mais également pour de nombreux fidèles qui se faisaient enterrer au plus près du tableau de Notre-Dame de Bonne-Nouvelle, œuvre de dévotion. Près d’un millier de sépultures ont ainsi été localisées, principalement dans la salle du chapitre, lieu d’inhumation en principe réservé aux frères, dans la galerie des enfeus ou dans l’église. Parmi elles, plusieurs tombes prestigieuses ont été identifiées : caveaux maçonnés, enfeus ornés de blasons et six sarcophages en plomb, retrouvés principalement dans le chœur de l’église. À la tête de l’un d’eux, les archéologues ont découvert trois cœurs en plomb accolés, portant des anneaux de suspension à l’image de ceux utilisés pour la vénération des reliques. 
Des traces d’embaumement, pratique funéraire réservée aux élites, et des orientations atypiques du défunt (nord-sud) ont aussi été observées. Ces indices signalent l’appartenance probable de ces défunts particuliers à de riches familles de la région.

Des données inédites sur l’état sanitaire de la population rennaise à l’époque moderne

Les anthropologues entreprendront une étude biologique des individus (sexe, âge au décès, état sanitaire, données métriques et anatomiques…). Les données seront alors traitées de manière statistique et comparées à d’autres sites de la même époque. Sur le plan sanitaire, ils observeront l’état général des squelettes (traumatismes, pathologies dégénératives, ...) et leur état bucco-dentaire, reflet de l’alimentation et des soins reçus. Ils rechercheront aussi les traces de maladies infectieuses, épidémiques ou non, ayant sévi. Enfin, des études de paléomicrobiologie, en collaboration avec le laboratoire AMIS (Anthropologie moléculaire et imagerie de synthèse, UMR 5288 CNRS/Université de Toulouse-Paul Sabatier) permettront de compléter les connaissances sur l’état de santé des individus inhumés au couvent des Jacobins.
Ainsi, cette étude anthropologique, menée sur un large échantillon, apportera des informations inédites sur l’état sanitaire et social d’une partie de la population rennaise entre le XVe et le XVIIIesiècle.
Repris d'après un communiqué de presse de l'INRAP. 


Août 2013 

Des vestiges de thermes romains exceptionnels à Renac


Ouest-France  dimanche 28 juillet 2013
                         
Sur le tracé de la 2X2 voies Rennes-Redon, les archéologues ont travaillé huit semaines sur un chantier de fouilles archéologiques préventives, à la hauteur de Renac. Des thermes romains exceptionnellement conservés ont été mis au jour. Les fouilles se sont terminées ce week-end.
Le site arasé
En huit semaines, huit personnes ont peu à peu déterré les différentes salles des thermes : les vestiaires, le bassin froid et la salle froide, le bassin chaud et son foyer pour le chauffage, la salle chaude. Un four de tuilier a également intrigué les archéologues. « Il est contemporain des thermes, mais il a été utilisé à autre chose ensuite, nous ne savons pas exactement à quoi », indique Maxence. Les analyses ne font que commencer. Les archéologues ont 18 mois pour rendre leur rapport. Sur le terrain, en revanche, tout a été arasé pour laisser place au chantier de les 2x2 voies.