Le snobisme de l'art moderne, caractérisé par une absence totale de discernement, ne frappe pas que la France, hélas.
Pour une pas être en reste, les édiles de Rome ont régulièrement le désir de parsemer la ville de quelques objets à l'inutile laideur dont la seule excuse est la franche hilarité qu'ils provoquent parfois. Mais il est vrai que l'art moderne s'est opportunément affranchi de la notion de beau.
Ainsi, cet été, un "artiste", nous tairons son nom charitablement, disposa sur le Palatin quelques "productions" : mot adéquat, car phonétiquement proche de "pollution", et neutre, comme peuvent l'être ces choses sans intérêt ni but.
Ces constructions, heureusement éphémères, n'abritaient pas d'expositions temporaires, contrairement à ce que pensaient certains touristes étourdis. |
Convenons-en : le stade de Dioclétien est rendu nettement plus intéressant. |
Pourquoi n'y a -t-on pas pensé plus tôt : un spoutnik dans le palais d'Auguste ! |
Hélas, c'est régulièrement que les monuments antiques de l'admirable ville de Rome sont agressés par la bêtise moderniste. En 2013, les Case Romane del Celio avaient été encombrées par des installations superflues et envahissantes. La revue italienne Artribune s'en faisait le triomphal écho.
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